Le corbeau Haïda

Le flot immense qui recouvrait la terre depuis si longtemps avait fini par se retirer, laissant au nord d’ici une longue langue de sable clair qui, dans sa partie haute, la plus éloignée de l’océan, commençait maintenant à sécher. Le corbeau s’était rassasié de toutes les délices que la mer avait abandonnée sur la grève, au point que, fait véritablement exceptionnel, il n’avait plus faim. Mais il avait d’autres curiosités, d’autres convoitises, et surtout, surtout, cet incommensurable désir de changer les choses, de jouer un rôle, d’influer sur le cours du monde et la vie des créatures.

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