Hélène

Paris, février 1985. C’est l’hiver et, même dans le parking couvert du supermarché, une pellicule de glace recouvre le ciment maculé de taches d’huile. Hélène Audran, 63 ans, institutrice à la retraite, sort de sa voi­ture avec précaution, boutonne son manteau jusqu’en haut, ouvre même la portière arrière pour prendre une écharpe supplémentaire et, sans enlever ses gants, empoigne le cabas qui ne la quitte jamais quand elle va faire ses emplettes de la semaine…

Lire la suite…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *